Export vers l'Afrique du Sud : message France AgriMer





Nous relayons ci-dessous un message de France AgriMer concernant la levée de l'embargo sur les viandes bovines et les conditions de la reprise des exportations vers l'Afrique du Sud.

Après 5 ans de négociations, les autorités sud-africaines viennent de donner leur accord pour la levée de l’embargo ESB qui touchait la France. Elles autorisent à nouveau les importations de viande bovine désossée et d’abats depuis la France. Le certificat sanitaire sera prochainement mis en ligne sur Exp@don. A noter que seuls les établissements agréés peuvent exporter vers l’Afrique du Sud. Les demandes d'agrément sont à déposer en DD(CS)PP. Un appel à candidature sera lancé courant octobre (seul un acte d'engagement est à fournir en appui de la demande).

A noter également que les produits à base de viande bovine traitée thermiquement peuvent depuis juin dernier également être exportés vers l’Afrique du Sud depuis que la France dispose du statut risque négligeable à l’OIE.

La consommation de viande bovine en Afrique du Sud s’élève à 892 000 tonnes (17 kg/pers/an) et a progressé de 1,2% par an au cours des 10 dernières années. La production sud-africaine ne permet pas de couvrir les besoins et le pays importe en moyenne entre 30 et 50 000 tonnes de viande bovine chaque année principalement en provenance du Botswana et de Namibie. Les perspectives de consommation sont favorables avec une hausse attendue de la consommation de 28% d’ici à 2024. Les pays de l’UE ne bénéficient pas d’un accès privilégié sur le marché sud-africain pour la viande bovine, les droits de douanes s’élevant à 160 €/t.

Les négociations doivent encore se poursuivre concernant la réouverture du marché pour la viande bovine non désossée. Les autorités vétérinaires sud-africaines ont annoncé récemment que la réglementation venait d’être amendée pour autoriser à nouveau les importations en provenance de pays ayant été touchés par l’ESB. Les mesures sanitaires spécifiques à l’importation de ce type de viande sont en cours d’élaboration par les services vétérinaires sud-africains et, une fois adoptées, les pays intéressés pourront demander l’établissement d’un CS.